A fleur d'eau - Présentation

À l'origine cette suite de poèmes courts, terme que Marie Duval bien de chez nous, préfère à « haïku », accompagnait les aquarelles de « Plûme » alias Sylvie Foucher pour une exposition à Briollay en juillet 2005 et qui s'est reproduite à d'autres endroits de la région sous le titre À fleur d'eau (titre qui n'existait pas alors...). Je suis arrivé à Briollay en mai 2005 et suis passé à côté. Je ne l'avais pas encore rencontré.

Les aquarelles de Plûme (que je suis heureux de faire connaître par ce biais) ont une lumière rare que rend parfois mal leurs photographies. J'ai voulu créer aussi quelques échos entre ces aquarelles et des photos que j'ai prise entre 2010 et 2018, en amateur et aussi des pastels que j'ai réalisés  depuis que j'habite au bord du Loir, cela complété par des photos de l'auteure elle-même. Parfois c'est une photo de la Sarthe qui fait écho à une aquarelle du Loir. Les deux de toute façon sont liés. Tout en respectant l'ordre initial, j'ai divisé l'ensemble en deux parties: «Paysages et monuments » (les premiers recouvrant la majeure partie) et «Fleurs et jardins » répondant à une logique allant des espaces collectifs aux espaces individuels, intimes. La première partie est de loin la plus importante en nombre.

Pour la poésie, ici Marie Duval use de quatrains rimés, mais toujours dans l'esprit haïku qu'elle ne nie pas, c'est juste le terme qui ne lui convient pas. Car elle ne désire pas respecter une tradition dans sa forme, mais en retrouver l'essence dans une forme qui lui convienne, celle-ci étant fluctuante, on le verra dans ses autres poèmes courts publiés sur ce blog.

Depuis la création de ces poèmes, de l'eau est passée sous les ponts, et l'auteure avoue qu'elle n'écrirait plus comme ça. Pour autant, je les trouve d'une grande qualité, et ils ont beaucoup de charme à mes yeux autant qu'à mes oreilles.

Sa voix fait du bien, toute dans le sens de l'équilibre et de l'harmonie.

Elle a vraiment un style, une voix, une musicalité qui lui est propre, ce recueil en quatrains a aussi une grande unité.

J'ai envie de dire, plus que de facture classique, cette poésie a la classe.

Belle promenade!